20 Novembre : Journée internationale des Droits de l’Enfant
Le 20 novembre 1989, l’ONU adoptait à l’unanimité la Convention relative aux droits de l’enfant.
Les droits de chaque enfant du monde étaient désormais reconnus par un traité international.
Ce traité, qui s’avère être le traité le plus ratifié en matière de droits de l’homme, a été ratifié par 195 pays.
Mais…connaissez-vous les droits des enfants ?
Ils se déploient dans les articles de la Convention, et sont ainsi résumés, selon UNICEF :
- le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
- le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
- le droit d’aller à l’école
- le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
- le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
- le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir
- le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes
- le droit de jouer et d’avoir des loisirs
- le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation
- le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé
Vu sur: https://www.unicef.fr/dossier/convention-internationale-des-droits-de-lenfant
La loi contre les violences éducatives ordinaires du 11 juillet 2019 permet à la France de se mettre en conformité avec la Convention, par l’accomplissement de l’article 19 :
Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et
éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de
brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou
d’exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu’il est sous la garde de ses parents
ou de l’un d’eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est
confié.
Saluons les textes qui font progresser vers plus d’humanité, mais agissons, avant tout, car le droit des enfants reste encore bafoué dans de nombreuses situations. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice !